La méduse HYNOVA

28 mai 2020
méduses bleues

Comme vous avez pu le constater, sur notre site et dans nos communications, le symbole de la méduse revient régulièrement. Certains connaissent l’histoire d’HYNOVA et savent à quel point cet animal totem de la marque est source d’inspirations, voire même d’émerveillement. Rassurez-vous, nous ne comptons pas vous faire un cours magistral sur ce cnidaire. Nous aimerions juste partager avec vous les éléments qui font que cette créature décrite parfois comme fascinante, parfois effrayante ou encore qui est parfois taxée d’être passive nous apparait au sein d’HYNOVA comme une forme de vie essentielle, différente, innovante, immortelle, adaptée, efficiente.

1 – Elle n’est pas née de la dernière pluie

Premièrement, la méduse est un animal dont les ancêtres sont apparus il y 650 millions d’années, le fait qu’elles ont visiblement peu changé depuis, tend à démontrer qu’elles sont relativement bien adaptées malgré tous les bouleversements que la Terre a connu depuis. Les ancêtres de l’être humain, les Homo Sapiens ne semblent être apparus sur terre qu’il y a 700 000 ans. Il ne s’agit pas d’une comparaison mais d’un point de repère, elles naviguent depuis bien plus longtemps que nous.

2 – Elle voit et décide de son plan de navigation

Autre fait étonnant : la méduse n’est pas si passive que ça contrairement à ce que l’on pourrait croire, elle se propulse….intentionnellement (plus ou moins, parfois les courants qui l’entrainent lui conviennent parfaitement) et choisit même sa direction en fonction des stimuli qu’elle reçoit et analyse. Pour cela elle possède des organes spécifiques bien plus complexes que ce l’on pensait jusqu’à maintenant. Les plus curieux pourront même apprendre qu’elles possèdent des sortes d’yeux primitifs (on recherche ocelles sur Google 🙂 ).

Image par David Mark de Pixabay

3 – Le mot méduse est assez réducteur

Saviez-vous que le mot méduse, qui regroupe un nombre impressionnant d’espèces ne représente en fait que la forme de vie « mature » de ce cnidaire et qu’elle existe aussi souvent sous forme de polype toute sa « prime jeunesse » ? L’anthropomorphisme utilisé ici n’a d’autre but que de schématiser cette caractéristique surprenante (et aussi de vous amener à plus de sympathie envers cette espèce).

Petit point Wikipédia : Les stades de développement d’une méduse. https://fr.wikipedia.org/wiki/ Méduse_(animal)#/media /Fichier:Schleiden-meduse-2.jpg

Développement et fixation de la larve planula (stade 1 à 4) ; développement du polype scyphistome (stades 5 à 10)) ; strobile (stade 11) ; ephyra (stade 12) ; jeune méduse (stade 13) ; méduse adulte (stade 14).

4 – Plus forte que les dauphins ? (Et pourtant on adooore les dauphins)

La méduse est hyper « designée » pour économiser l’énergie tout en étant efficace :

Des recherches en biophysique suggèrent que les méduses nagent plus efficacement que tout autre animal aquatique : « les contractions de l’ombrelle créent autour de leur corps des zones de haute et basse pression qui à la fois les aspirent (phénomène de succion) et les propulsent en avant (phénomène de poussée). La succion a pour effet qu’un tiers de leur propulsion est réalisée sans l’action musculaire. Elles consomment ainsi moins d’oxygène et d’énergie, en proportion de leur taille, que des dauphins ou des requins. Les mouvements du bord de la cloche ont pour effet de faire descendre le tourbillon annulaire (zone de basse pression) sous l’animal, ce qui fait remonter de l’eau sous pression à l’intérieur de la cloche et lui donne une seconde poussée. Cette propulsion efficace pourrait être une source de bio-inspiration pour les ingénieurs en mécanique… » et les concepteurs de yachts innovants ;).

Image par Mitchell Raman de Pixabay

5 – Elles sont immortelles !

Potentiellement, pas toutes, pas tout le temps, ça dépend … n’empêche, c’est quand même très fort ! Turritopsis nutricula est une espèce de méduse qui mesure 4 à 5 mm et est originaire de la mer des Caraïbes. Elle a la particularité de pouvoir revenir du stade de méduse au stade de polype, ce qui la rend théoriquement immortelle. Elle inverse en fait le processus de vieillissement. On parle de transformations importantes qui ont lieu au stade adulte, un peu comme si une grenouille redevenait un têtard ou un papillon redevenait une chenille.

6 – Elles sont magnifiques

Bon là aussi, pas toutes et on n’apprécie pas forcément leur beauté dans toutes les circonstances, mais il faut bien l’admettre : elles sont quand même design !

7 – Certaines sont bioluminescentes

Comme beaucoup d’autres espèces marines, certaines méduses peuvent créer de la lumière, souvent bleue ou verte. Ce phénomène résulte d’une réaction chimique qui permet aux méduses d’être vues dans l’obscurité. Elles peuvent même « clignoter » comme un sapin de noël.

Image par Daniel Battershell de Pixabay
Image par aguileraevelyne de Pixabay
Image par Clickphoto Switzerland de Pixabay